Atelier Gender & Finance pour les Winning Girls

Expérimentations de finance comportementale pour l’atelier Gender & Finance pour les Winning Girls

Prof François Longin Atelier Winning Girls

Prof. François Longin et Prof. Estefania Santacreu-Vasut de l’ESSEC organisent un atelier Gender & Finance pour les participantes du programme Winning Girls le vendredi 15 juin 2018 au K-Lab de l’ESSEC Business School.

Winning Girls Project

L’Association Winning Girls créée par Laurence Moncourrier a pour objectif de donner les clés du leadership aux adolescentes pour développer leur présence aux postes clés dans les institutions (entreprises, administrations, etc.). Ce programme permet à des jeunes lycéennes de bénéficier d’un accompagnement pour devenir, demain, les futures leaders.

L’Association propose aux jeunes femmes un parcours formateur articulé autour de trois types de modules : l’enjeu de l’égalité professionnelle, des mises en situation en ateliers sur une posture de leader et des rencontres avec des femmes inspirantes.

Comme l’explique Laurence Moncourrier, fondatrice de l’Association Winning Girls : « Munies des codes d’exercice du leadership, ces jeunes adolescentes mûriront en femmes assurées dans leur vie personnelle et professionnelle. »

Projet Gender & Finance

Le projet Gender & Finance a pour mission : Unblinding gender in finance from the classroom to the trading floor.

Ce projet a un triple objectif : recherche, pédagogie et sociétal.

En termes de recherche, l’objectif est de comprendre le comportement des individus en termes de décisions financières et de voir si le comportement varie selon les hommes et les femmes. Les expérimentations de finance comportementale sont réalisées avec la plateforme de simulation SimTrade.

Prof. Estefania Santacreu-Vasut de l’ESSEC
présentant l’outil de simulation SimTrade à l’équipe Winning Girls
Professeur Santacreu-Vasut ESSEC

Complexité sur les marchés financiers

 

Complexité sur les marchés financiers

Prof François Longin

Je souhaitais vous faire part de ma dernière publication Complexité sur les marchés financiers publiée dans l’ouvrage collectif Complexité et Organisations édité par Edgar Morin et Laurent Bibard, et publié aux Editions Eyrolles. Cette publication résulte des travaux de recherche menée au sein de la Chaire Edgar Morin de la complexité à l’ESSEC Business School.

Comment appréhender la complexité des marchés financiers ? Cette contribution présente trois méthodes pour approcher la complexité des marchés financiers : l’approche statistique avec la théorie des valeurs extrêmes, l’approche historique fondée l’études des crises passées et l’approche de simulation.

Les approches statistique et historique permettent à leur manière de dégager des faits stylisés qui se répètent au cours des crises. L’approche de la simulation avec la plateforme SimTrade permet de comprendre en profondeur les décisions financières prises par les individus et les mécanismes des marchés financiers.

L’approche statistique avec la théorie des valeurs extrêmes

La théorie des valeurs extrêmes s’intéresse aux valeurs minimales et maximales d’un processus aléatoire comme le prix des actions cotés sur les marchés financiers (les booms et les krachs).

Selon le poids des queues de distribution, on obtient une loi de Weibull (absence de queue), une loi de Gumbel (queue fine) et une loi de Fréchet (queue épaisse). Ces distributions sont représentées ci-dessous.

img_SimTrade_Distribution_valeurs_extremes

De nombreux travaux académiques ont montré que la théorie des valeurs extrêmes appliquée aux marchés financiers donnait une loi de Fréchet (avec des queues épaises impliquant uen porprtion non négligeable de booms et de krachs). Ces résultats empiriques sont très stables que l’on s’intéresse aux actions individuelles, aux indices d’actions, aux taux de change ou d’intérêt, aux prix des matières premières, etc. Ce résultat est en outre stable au cours du temps ainsi que selon la fréquence utilisée pour mesurer les rentabilités (journalière, hebdomadaire, mensuelle).

L’approche historique avec l’étude des crises passées

Dans son ouvrage Manias, Panics and Crashes : A History of Financial Crises , Charles Kindelberger propose une anatomie des crises financières en cinq étapes : changement, boom, euphorie, crise et répulsion.

  • Le changement

L’élément déclencheur de la crise est un changement survenant dans l’environnement, un choc : une innovation technologique, une évolution réglementaire (comme celle qui, dans les années 1920, a permis d’emprunter pour acquérir des actions), un événement politique, etc. Ainsi, la crise de 2007 s’explique par la volonté politique de rendre les Américains propriétaires de leur habitation, associée à une période de taux d’intérêt très faibles et à des innovations financières relatives aux produits structurés de crédit.

  • Le boom

La seconde étape, celle du boom, se circonscrit aux professionnels. Elle se traduit par une hausse des prix et un recours élevé au crédit soit pour financer l’économie, soit pour alimenter la spéculation boursière.

  • L’euphorie

Dans un troisième temps, le phénomène du boom s’étend au grand public, aux investisseurs individuels. La hausse des prix s’accélère de façon exponentielle. Il devient alors difficile de liquider les positions. A cela s’ajoute un discours médiatique d’un optimisme dépassant la réalité, qui alimente la tendance haussière et renforce son caractère exponentiel.

  • La crise

Quand point la crise, les professionnels et les initiés sont les premiers à vendre leurs positions. Puis un événement déclencheur, pouvant être mineur, affecte la confiance et induit un renversement des anticipations. S’ensuit une vague de vente panique par les spéculateurs et les investisseurs individuels, corrélée à une absence totale de liquidité.

  • La répulsion

Une étape de répulsion survient enfin, les médias relayant cette fois un discours négatif et recherchant des coupables (songeons à Bernard Madoff pour la crise de 2007-2008). Pour éviter un effondrement de l’économie, les forces centrales interviennent comme prêteurs en dernier ressort.

Les 5 étapes d’une crise financière

img_SimTrade_Etapes_crise_financiere

L’approche de simulation

Au-delà des approches historique et statistique, j’ai contribué à l’élaboration d’une troisième approche qui, en s’appuyant sur des simulations, se propose d’entrer dans une compréhension profonde des phénomènes financiers. Elle prend forme dans l’outil pédagogique SimTrade.

Avec les simulations, SimTrade permet de vivre en quelques minutes une journée de trading sur les marchés financiers. L’internaute-trader (« le SimTrader ») dispose d’une plateforme de trading pour acheter et vendre des actions, et un modèle mathématico-financier simule de façon réaliste le comportement des autres traders avec lesquels il échange. Les entreprises émettrices d’actions sont également simulées, les événements qu’elles traversent ayant un impact sur les marchés. SimTrade tire son originalité de la simulation complète qu’il propose, recouvrant aussi bien les marchés que les entreprises. Il se distingue en cela des autres outils de simulation, incomplets, où les ordres sont fictifs mais portent sur les actions d’entreprises bien réelles. Dans ces outils, les ordres n’ont d’impact sur les marchés. C’est au contraire le cas avec SimTrade.

SimTrade a été modélisé pour tenir compte de la complexité des marchés financiers, ces derniers étant des lieux de rencontres physiques ou virtuels entre acheteurs et vendeurs. La modélisation de l’activité des traders intègre leurs motivations (un besoin de liquidité, une réactivité à l’information économique ou financière…) et leurs stratégies, ainsi que les caractéristiques des ordres. Ces derniers sont agrégés dans une plateforme de trading. Ainsi les transactions se traduisent-elles par des prix et des volumes.

L’algorithme de simulation (dit de Monte Carlo) qu’utilise SimTrade repose sur une suite de nombres dont le premier terme est appelé la « graine » de la simulation. Or — et cela renvoie explicitement à la pensée de la complexité —, une modification minime de cette « graine » peut entraîner une fluctuation des cours de grande ampleur, tel un battement d’ailes de papillon susceptible de déclencher une tornade à l’autre bout du monde. Autre effet de la complexité, le gain d’un trader peut résulter certes de la pertinence de sa stratégie, mais aussi des interventions d’autres traders ayant eu dans le même temps des impacts sur le marché.

Les simulations SimTrade utilisent à la base un générateur de nombres aléatoires. Ces nombres aléatoires sont par exemple utilisés pour simuler le nombre d’ordres passés par les SimTraders ainsi que les différents paramètres de ces ordres (sens, quantité, type, etc.).

Techniquement, le générateur de nombres aléatoires utilisé repose sur un algorithme linéaire congruentiel :

   Un = a✕Un-1 + b (mod m)

Cette relation de récurrence permet de calculer U1 à partir de U0, puis U2 à partir de U1, … et Un à partir de Un-1.

Le terme initial, U0, n’est pas calculé mais choisi. Ce terme initial est appelé la graine (seed en anglais).

Le paramètre a est un coefficient multiplicatif, le paramètre b est un coefficient additif et le paramètre m est le modulo. Pour rappel, l’opération mod donne le reste de la division euclidienne d’un nombre entier par un autre. Par exemple, 13 mod (5) est égal à 3 car 13 = 2✕5 + 3.

Considérons un générateur de nombres aléatoires congruentiel défini par le jeu de paramètres suivant : a = 10, b = 37, m = 251 et U0 = 17.

   Un = 10✕Un-1 + 37 (mod 251)

Le tableau ci-dessous détaille le calcul des cinq premiers nombres simulés.

img_SimTrade_Tableau_simulations

Les générateurs de nombres aléatoires utilisés en pratique utilisent des nombres plus grands pour a, b et m. Quelques jeux de paramètres courants :

   a = 1664525, b = 1013904223 et m = 232

   a = 31167285, b = 0 et m = 248

Les nombres aléatoires U0, U1, U2, …, Un-1, Un sont compris entre 0 et m-1. Utilisés dans le cadre d’un modèle, ces nombres aléatoires sont ensuite transformés pour être compris entre 0 et 1 (division par m-1) et correspondre ainsi à des nombres aléatoires tirés d’une loi uniforme sur l’intervalle [0, 1].
Exemple

Pour simuler les ordres d’un trader, il faut notamment simuler le sens de cet ordre : achat ou vente. On supposera que l’on souhaite que le trader achète dans 40% des cas et qu’il vende dans 60% des cas. Pour cela, on simule d’abord un nombre entre 0 et m-1 avec le générateur congruentiel. Disons que l’on obtient 37 et que m est égal à 251. Puis, on transforme cet entier en un nombre compris entre 0 et 1. On obtient 0.148 (=37/250). Si ce nombre est inférieur à 0.40, alors on décidera que le sens de l’ordre simulé est l’achat (ce sera bien le cas dans 40% des cas). Si ce nombre est supérieur à 0.40, alors le sens de l’ordre est la vente (ce sera bien le cas dans 60% des cas). Comme 0.148 est inférieure à 0.4, l’ordre simulé sera donc un ordre d’achat.

Illustration de la complexité des marchés

Les figures ci-dessous représentent l’évolution du marché pour la simulation Passer un ordre obtenue en faisant légèrement varier la graine de l’algorithme de simulation : U0 = 122, U0 = 123 et U0 = 124 (un simple battement d’ailes de papillon).

Evolution du marché simulé avec une graine U0 = 122.

Graine_122

Evolution du marché simulé avec une graine U0 = 123.

Graine_122

Evolution du marché simulé avec une graine U0 = 124.

Graine_122

On observe qu’en faisant légèrement varier la graine de l’algorithme de simulation utilisé pour simuler le marché, l’évolution du marché pendant la journée de trading varie fortement. Le cours de bourse et le volume de transaction est très différent d’une simulation à l’autre.

Complexité marchés financiers

 

Investing on financial markets: a new book

 

Investing on financial markets

Jean-Marie Choffray University LiegeCharles Pahud de Mortgange University Liege

New book for investing financial on markets by Prof. Jean-Marie Choffray and Charles Pahud de Mortanges: “Ever invested. Ever Failed. No matter. Invest again. Invest better”

Sharing thoughts, facts and rules about investing

Welcome to the “desert of the markets”, where businesses are playthings for bigger forces! The goal of this book is to share what we observed on the markets over the last twenty years, and what we believe to have learned as to their behavior. As any scientist would do, we started by reading some of the most respected books in the world of investing; always keeping in mind that many of them generated more money to their authors than the real-life application of the theories, the models and/or the principles for investment that they presented and, sometimes, aggressively promoted.

We carefully noted the idiosyncratic elements of knowledge on which they were organized that truthfully paralleled our own observations and reflections. As a result, the end-product is a set of several hundred “experience-filtered” thoughts, facts and rules whose any subset could provide a reasonable basis on which to build your own theory of investing. Painful and solitary work. But, your survival on the markets is at that price.

Outilne of the book

In its current 2017 edition, Ever invested. Ever Failed. No matter. Invest again. Invest better is organized into seven chapters: The Great Recession of 2008; Businesses, Assets and liabilities; Assessing market response; Financial engineering tricks and traps; Investors, Swindlers and thieves; Rules for asset protection; Investing under non-parametric uncertainty. It concludes with a discussion of A few common myths and some Final thoughts on the art and science of investing. Each chapter comprises a short introduction, followed by an extensive, and unordered, list of thoughts, facts and rules that should help you articulate your information, decision and reward systems.

Investing financial markets: preliminary end

As all writers learn the hard way: one never finishes a book. One abandons it! This is particularly true of Ever invested. Ever Failed. No matter. Invest again. Invest better. Hence, that’s why it should rather be considered as a first step in the right direction, than as a definitive piece of work. Our goal will be reached if, in the years to come, we both enjoy updating it based on our new observations and our readers reactions. At least, while the market provides us with unexpected conditions and opportunities.

Learning by investing

“As university professors and part-time writers, we are used – privileged? – to being politely ignored. Indifference happens to be a protection. Even, a rational response, for those who “don’t know that they don’t know”. And, it’s probably how it should be! Henry Clews once noted that in the field of investing: “People as a rule will not learn either by precept or example. They must go through the rough experience themselves.” We entirely agree… Learning by investing!”

Investing financial markets. Ever invested. Ever failed. No matter. Invest again. Invest better

 

Achat et vente à découvert

Achat et vente à découvert

Prof François Longin

Avec un compte-titres classique, un profit est réalisé avec l’achat d’actions et la revente de ces mêmes actions à un prix de revente supérieur au prix d’achat. L’investisseur gagne de l’argent suite à la hausse des cours qu’il avait anticipé (ou non !). Mais que peut faire l’investisseur s’il anticipe une baisse des cours ? Pour les actions qu’il détient déjà en portefeuille, il peut vendre ses actions puis les racheter après la baisse. Mais pour des actions qu’il ne détient pas en portefeuille, il n’a pas de solution. De même, si l’investisseur n’a pas (ou n’a plus) de liquidités sur son compte titres (le « cash disponible » que l’on voit sur l’application SimTrade), il ne peut acheter de nouveaux titres.

Comme on le sait depuis longtemps, l’imagination des financiers est sans limite ! Pour pallier les problèmes ci-dessus – absence d’actions en portefeuille pour profiter d’une baisse ou manque de liquidité pour profiter d’une hausse de prix sur des titres, ont été créé par les institutions financières deux mécanismes : l’achat à découvert et la vente à découvert.
Le terme « découvert » provient du fait que l’investisseur vend des titres qu’il ne possède pas pour une vente à découvert, et qu’il achète des titres avec de l’argent qu’il ne possède pas pour un achat à découvert. C’est à l’image du compte bancaire qui est à découvert, vous avez fait des achats de biens et de services alors que vous n’aviez pas l’argent nécessaire sur votre compte courant.

Notons que la vente à découvert est plus connue par son abréviation « VAD » dans le jargon des investisseurs.

Position courte et position longue

Associées à la vente et à l’achat à découvert, on rencontre souvent les expressions « position courte » et « position longue » ou leur traduction anglaise souvent utilisée en français « short position » et « long position ».

Rappelons qu’un investisseur est court sur une action si sa position profite d’une baisse du prix de l’action. Une vente à découvert correspond donc à une position courte.

Rappelons de même qu’un investisseur est long sur une action si sa position profite d’une hausse du prix de l’action. Un achat à découvert correspond donc à une position longue.

Achat et vente à découvert et anticipation de marché

Si l’investisseur anticipe une hausse des cours, il fera un achat à découvert en espérant faire un profit en achetant bas et en revendant haut.

Si, inversement, l’investisseur anticipe une baisse des cours, il fera une vente à découvert en espérant faire un profit en vendant haut puis en rachetant bas.

Notons que les stratégies ci-dessus ne nécessite ni cash disponible pour un achat à découvert, ni titres disponibles pour une vente à découvert. C’est tout l’intérêt de ce type d’opération.

Comment fonctionne l’achat et la vente à découvert en pratique ?

Un compte pour lequel l’achat et la vente à découvert sont autorisés, fonctionne de la façon suivante : à l’ouverture du compte, l’investisseur alimente son compte-titres d’une certaine somme d’argent, disons 10 000 €. Pour cadrer les opérations d’achat et de vente à découvert, l’institution financière définit un effet de levier qui varie généralement de 1 à 5 selon le type de titres financiers traités (actions françaises, actions étrangères, etc.). Avec un effet de levier de 5, l’investisseur peut acheter ou vendre à découvert jusqu’à 50 000 €.

Le portefeuille de l’investisseur sert de garantie au bon dénouement des opérations de règlement différé (rachat suite à une vente à découvert et revente suite à un achat à découvert). La base de calcul prend en compte le cash sur le compte-titres et une partie des actions détenues au comptant (50% par exemple).

Exemple : le SimTrader dispose de 8 000 € de cash et de 500 titres de la société BestPizza valorisés en prix de marché à 5 000 €. La base de calcul pour les opérations à règlement différé est égale à : 8 000 + 0,50·5 000 = 10 500 €. Avec un effet de levier de 2, l’investisseur peut acheter ou vendre des titres à différé pour un montant de 21  000 €. Avec un effet de levier de 5, ce montant est de 52 500 €.

Si l’investisseur achète n actions à découvert au prix P0 à la date 0, la position de la ligne évolue au cours du temps en fonction de l’évolution du prix de l’action. A une date t postérieure, la valeur de la ligne est égale n·(Pt – P0). La valeur de la ligne est donc positive si le prix de l’action a monté (Pt > P0) et négative si le prix de l’action a baissé (Pt < P0). Inversement, si l’investisseur vend n actions à découvert au prix P0 à la date 0, la position de sa ligne compte évolue au cours du temps en fonction de l’évolution du prix de l’action. A une date t postérieure, la valeur de sa ligne est égale n·(P0 - Pt). La valeur de la ligne est donc positive si le prix de l’action a baissé (Pt < P0) et négative si le prix de l’action a monté (Pt > P0).

A tout moment, l’institution financière s’assure que votre moins-value éventuelle sur vos opérations à règlement différé est inférieure à votre couverture égale à la somme de votre cash et d’une proportion de vos titres détenus au comptant. Si ce n’est pas le cas, votre institution financière vous demande de solder une partie de vos positions afin de respecter la règle de couverture. Si votre compte devient négatif, votre institution financière vous demande alors d’alimenter votre compte en cash.

Mécanique de la vente et de l’achat à découvert

Pour un achat à découvert, l’institution financière qui héberge votre compte vous prête l’argent nécessaire à l’achat. Pour une vente à découvert, l’institution financière vous prête les titres nécessaires à la vente.

Remarques pratiques concernant les achats et ventes à découvert

Une société peut interdire que ses titres puissent être venus à découvert. De même, l’autorité de réglementation.

Dans certains véhicules d’investissement comme le Plan d’épargne en actions (PEA) en France, il n’est pas possible de vendre des titres à découvert.

Notons aussi que certains titres ne peuvent pas être vendus à découvert mais peuvent être achetés à découvert (« long only »).

Au niveau national, la liste des valeurs autorisées est disponible auprès de l’autorité de réglementation (l’Autorité des Marchés Financiers ou l’AMF en France).

Risques

Pour une opération d’achat/vente classique ou un achat à découvert, le niveau de risque est identique puisque la variation de la position est égale à n·(Pt – P0) dans les deux cas.

Pour une vente à découvert, la variation de la position est égale à n·(P0 – Pt) soit l’opposé de celle d’un achat à découvert ou d’un achat/vente classique. Ainsi, une baisse de 10% du prix de l’action aura le même impact pour une vente à découvert qu’une hausse de +10% du prix de l’action pour un achat à découvert. On dit souvent que le niveau de risque est identique mais cela supposant implicitement que la distribution de la variation de prix de l’action est symétrique, ce qui n’est pas le cas car le prix peut baisser jusqu’à 0 € mais peut monter (théoriquement) jusqu’à l’infini. Le risque de perte est donc potentiellement plus important pour une baisse que pour une hausse.

Passage d’ordres

Le passage d’un ordre au règlement différé ou au comptant est identique. L’investisseur doit seulement indiquer au moment du passage de l’ordre si le règlement se fait « comptant » ou « différé ». Comme pour un ordre au comptant, il est possible d’utiliser n’importe quel type d’ordre (MAR, LIM, ML, ASD et APD). Il est aussi possible de passer un ordre par « montant » et par « quantité ».

Coût d’un achat ou d’une vente à découvert

Le coût de passage d’ordre au comptant ou différé est le même.

L’institution financière facture aussi le prêt d’argent pour un achat à découvert ou de titres pour une vente à découvert. Actuellement, en France, le taux d’intérêt est de l’ordre de 0,02% par jour, soit 0,6% par mois ou 7,2% par an. A la fin de chaque mois, l’institution financière calcule la commission de règlement différé en appliquant le taux d’intérêt au montant prêté chaque jour durant le mois.

Gestion du risque

Comme toute position, les positions construites avec des achats et des ventes à découvert présente un risque de marché (risque lié à la variation des prix des actifs financiers cotés sur les marché). Du côté des pertes (limitations des pertes), le risque de marchés peut être géré à l’aide des ordres à seuil et à plage de déclenchement (ordres ASD ou APD) encore appelés ordres stop loss. Du côté des gains (prise de gains), le risque de marchés peut être géré à l’aide des ordres à cours limité (ordres LIM) encore appelés ordres take profit.

SimTrade Day Financial markets

 

Meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2017 !

SimTrade vous souhaite une bonne année 2017 !

Meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2017 !

En 2016, les marchés financiers nous ont appris que la volatilité était une variable permanente de notre environnement. Dans ces conditions, savoir gérer les risques que ce soit à court terme au niveau du trading et à long terme au niveau de l’investissement, devrait toujours être la priorité de tout intervenant sur les marchés.

Les marchés financiers nous ont aussi appris qu’il fallait rester humble. On peut ne pas être d’accord avec la direction du marché mais rappelons nous que “le marché a toujours raison; le marché a toujours raison même quand il a tort…”.

Que SimTrade, avec ses formations et ses simulations de marchés et d’entreprises, vous aide à mieux gérer vos risques dans cette année 2017 qui, sans aucun doute, s’annonce très volatile et passionnante ! On prendra aussi en compte la liquidité des investissements.

About the importance of financial education

About the importance of financial education

Prof François Longin

I came across an interesting publication from the OECD about financial education: Adressing women’s needs for financial education.

It states that “both women and men need to be sufficiently financially literate to effectively participate in economic activities and to take appropriate financial decisions for themselves and their families.” This statement is more and more true because in many countries, the management of risks is gradually shifting from the state to indiviudals: health care, unemployement, pensions. Moreover, the path of careers is more and more volatile and chaotic: individuals may be employed by a company, unemployed, self-employed, etc. More than ever, individuals have to manage their life by bearing the burden of long-term financial decision-making. Financial education is especially important as the financial world becomes more complex.

The OECD International Network on Financial Education (INFE) collects institutions from more than 100 countries to develop policy analysis and guidance on key relevant financial education issues. Based on a set of studies, the OECD finds that women have lower financial knowledge than men in a large number of countries and it suggests that this calls for policies addressing gender inequalities both in economic opportunities and in financial literacy as a means to improve women’s financial well-being. Policies based on financial education can help women’s financial well-being and widen their financial opportunities by improving their financial knowledge, attitudes, and skills.

The publication from the OECD Adressing women’s needs for financial education presents case studies of financial literacy programmes in different countries and gives policy guidance.

SimTrade is about financial education: the mission statement of SimTrade is to train individuals to act freely in financial markets. In other words: empower yourself!

Start today to improve your knowledge and skills in finance by following the SimTrade certificate. Attend on-line courses, launch simulations, particiapte to simtrading contest, share your views on user cases.

SimTrade Day Financial markets

 

SimTrade Day Financial markets ESSEC

SimTrade Day on Financial markets

Prof François Longin

Roméo Tedongap, François Longin et Giovanni Pagliardi will animate a SimTrade Day for the Financial markets course at ESSEC Business School.

Program of the day:

The SimTrade Day Financial markets is composed of courses, simulations, contests and user cases around the theme of financial markets: trading, analyzing information and market making.

  • Discover the SimTrade platform and send order to the market
  • Participate to an experiment in behavioral finance
  • Learn about market making
  • Be the first SimTrader of the simtrading contest Make your market!

The ambition of the SimTrade Day Financial markets is to give you the first tools to act in financial markets: sending orders to the market, defining trading strategies, analyzing information, and managing risk.

Public: students of MSc in Management and MSc in Finance of ESSEC Business School

Date: Wednesday 30th November 2016 (MSc in Management) and Thursday 1st December 2016 (MSc in Finance)

Location: ESSEC Business School Cergy campus

SimTrade Day Financial markets

 

Expérience de finance comportementale sur le genre en finance

Expérience de finance comportementale sur le genre en finance

Professeurs François Longin et Estefania Santacreu-Vasut des Départements de finance et d’économie de l’ESSEC vous présentent ci-dessous comment ils ont utilisé SimTrade pour leur recherche de finance comportementale sur le genre en finance.

Projet Gender & finance

Prendre en compte la dimension « genre », que ce soit dans le milieu académique – dans la salle de classe – ou dans le milieu professionnel – dans la salle de marché -, peut créer de la valeur pour la société : tel est le sous-jacent du projet Gender & finance.

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Le mission statement du projet :

“Unblinding gender in finance from the classroom to the trading room.”

Expérience de finance comportementale avec SimTrade

Une des composantes du projet Gender & Finance est d’étudier la dimension « genre » sur les marchés financiers. François Longin et Estefania Santacreu-Vasut ont utilisé SimTrade pour mener une expérience de finance comportementale pour tester l’influence du genre dans les marchés financiers. Au-delà de l’aspect pédagogique, SimTrade est aussi un outil de recherche pour mener des expériences pour mieux comprendre le comportement des individus en termes de décisions financières.

Simulation SunCar

Pour étudier le genre en finance, François Longin et Estefania Santacreu-Vasut ont construit la simulation SunCar. Quelques mots à propos de la société SunCar : la société SunCar conçoit, fabrique et commercialise des véhicules électriques pour une utilisation en ville. L’alimentation de ces véhicules se fait essentiellement par le solaire à l’aide de plaques photovoltaïques posées sur le toit de la voiture ; si besoin, l’alimentation en énergie se fait par des recharges ponctuelles auprès de bornes électriques publiques.

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Le Président-Directeur Général et fondateur de la société, Jacques Dallara, est atteint d’une grave maladie et est contraint de quitter ses fonctions opérationnelles dans un avenir proche. La société SunCar devrait bientôt annoncer le nom de la personne qui remplacera Jacques Dallara à la tête du groupe. Deux personnes sont en course pour le poste : Anna Farrell et Henri Villa.

Pour l’expérience, les simulations ont été rendu aléatoires : quand un SimTrader lance la simulation, il peut jouer la simulation où Anna Farrell est nommée Directrice Générale, et la simulation où Henri Villa est nommé Directeur Général (la probabilité de chaque variante étant de 50%).

Mise en œuvre de l’expérience

L’expérience a été menée avec les étudiants de première année du programme Grande Ecole à l’ESSEC au printemps 2016. La participation à l’expérience était présentée comme une opportunité pour découvrir les marchés financiers et pour participer à un projet de recherche académique pour mieux comprendre le processus de décision des individus, particulièrement comment ils réagissent aux nouvelles qui arrivent sur le marché : acheter, vendre ou ne rien faire. L’aspect “genre” de la recherche (ce que l’on appelle « la consigne » en économie expérimentale) n’était pas divulgué aux participants comme c’est le cas en économie expérimentale afin de ne pas biaiser les résultats.

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L’expérience a eu lieu dans le Knowledge Laboratory (K Lab) de l’ESSEC (photo ci-dessus), qui est équipé d’un laboratoire conçu pour réaliser des expériences dans un environnement contrôlé.

Résultats de l’expérience

François Longin et Estefania Santacreu-Vasut ont analysé l’activité de trading des SimTraders suivant la nomination de la personne qui allait remplacer Jaques Dallara à la tête de la société : Anna Farrell ou Henri Villa. Le tableau ci-dessous donne l’activité de trading (achat ou vente) des SimTraders (homme ou femme) et selon la personne nommée (homme ou femme) dans la simulation SunCar.

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Qu’observe-t-on ? Quand Anna Farrell – une femme – est nommée, les SimTraders femmes réagissent de manière plus positive alors que les SimTraders hommes réagissent de manière plus négative. Inversement, quand Henri Villa – un homme – est nommé, les SimTraders femmes réagissent de manière plus négative alors que les SimTraders hommes réagissent de manière plus positive.

Des résultats plus détaillés peuvent être trouvés dans l’article :

Longin F. et E. Santacreu-Vasut (2016) “Testing gender stereotypes in financial markets: evidence from experimental simulations” ESSEC working paper.

Ateliers Gender & Finance

Ces résultats ont été présentés et discutés lors des ateliers Gender & Finance dans le cadre de la Semaine de l’Engagement organisée par l’ESSEC en octobre 2016. Ces ateliers ont aussi été l’occasion pour les participants de tester leurs stéréotypes de genre en finance en lançant la simulation SunCar.

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Suites de l’expérience

A la lumière des premiers résultats d’expériences, il semble que les stéréotypes de genre sont bien ancrés dans les mentalités des étudiants. François Longin et Estefania Santacreu-Vasut vont procéder à une deuxième série d’expériences dans lesquelles le genre ne se limite pas au sexe de la personne (homme/femme) mais prend en compte d’autres dimensions comme la disponibilité pour sa carrière. Avec Virginie Descoutures, sociologue associée au Centre d’Innovation et de Recherche en Pédagogie de Paris (CIRPP), François et Estefania ont travaillé sur des simulations dans lequel le profil des candidat·e·s est plus détaillé.

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Semaine de l'engagement de l'ESSEC : participez à l'atelier Unblinding Gender in Finance !

Semaine de l’engagement de l’ESSEC : participez à l’atelier Unblinding Gender in Finance

La finance, ce n’est pas pour les femmes ? Méfions-nous des stéréotypes de genre et découvrons la finance autrement.

François Longin et Estefania Santacreu-Vasut, professeurs aux départements finance et économie de l’ESSEC, vous invitent à jouer sur les marchés financiers : achetez, vendez, achetez, vendez…. et découvrez la face cachée de vos décisions. Rendez-vous au KLab de l’ESSEC pour jouer à une simulation avec SimTrade, suivie d’un décryptage débat avec des invités du monde de la finance.

Ouvert à toutes et à tous. Aucune connaissance en finance n’est nécessaire.

Evénement gratuit ! Places limitées !

Lieu : KLab de l’ESSEC à Cergy (Design Lab)

Date : vendredi 14 octobre 2016

Horaires : 10h00-12h00 (session en français) ou 14h00-16h00 (session en anglais)

FlecheS’inscrire à l’événement sur Eventbrite

 

Investir ou mourir : il faut choisir

Nouvelle publication de Jean-Marie Choffray : investir ou mourir

Nouvelle publication de Jean-Marie Choffray : investir ou mourir

Investir : c’est croire en l’avenir. C’est renoncer en partie au présent pour donner vie au futur. C’est tourner le dos aux « bouffeurs d’espoir » et à l’illusoire confort du statu quo. Enfin, et surtout, c’est oser « oser » ! La distance séparant le discours public de la performance économique avérée suffit à démontrer l’incompréhension des mécanismes de création de richesse de ceux qui sont censés en avoir la maîtrise et/ou les mettre en œuvre. Il est peu de domaines où les illusions, et autres idées fausses, ont un succès tel qu’elles amènent à s’interroger sur le profit que d’aucuns pourraient en tirer…

L’objet de cet ouvrage est de partager le fruit d’une réflexion menée sur le thème de l’investissement, forme proéminente et condition première de l’activité économique, au moment où certains s’interrogent sur son encadrement et cherchent à en limiter la liberté. Il aborde les bouleversements technologiques les plus
significatifs ; l’art et la science d’investir avec Internet ; la recherche d’opportunités nouvelles ; et, se termine par quelques observations et souhaits quant à « l’état » du monde !

Investir ou mourir ne coûtant pas plus qu’un… billet de loterie, ne soyez pas surpris d’avoir perdu 🙂 ! Mais, si vous travaillez sérieusement, ne risquez-vous pas plutôt de gagner le gros lot ? En fait, c’est vous – et non la roue du hasard –, qui déciderez du sort à réserver à ce livre au fil de son déroulement sur votre écran. Me voici libéré de l’obligation de vous plaire, et sans doute de vous flatter, pour conserver votre attention et mériter votre estime…

La vie d’un universitaire se résume souvent à « critiquer le travail des autres et à encenser le sien ! » En vous livrant ce livre, je ne cherche ni l’adhésion béate, ni la vaine polémique. Il vous est transmis tel quel, imprécisions et petits défauts compris. Je n’attends, ni ne recherche, aucune réaction, de quelque nature que ce soit. Et, comme disait Socrate en souriant, « Si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l’oublier… »


Nouvelle publication de Jean-Marie Choffray : investir ou mourir

Giovanni Pagliardi: awarded research on financial markets

On April 12, 2016, Giovanni Pagliardi (PhD student at ESSEC Business School) was awarded the first prize of the public for the Comue Paris-Seine at the French national contest “My thesis in 180 seconds”. This contest is organized once per year by the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) and is open to all PhD students in France across all disciplines: it aims at spreading research conducted by PhDs in French institutions to the general public.

Four candidates have been selected to participate to the final for the Comue Paris-Seine: Giovanni, PhD candidate in Finance at ESSEC Business School Paris, two engineers and a chemist. They were assigned 3 minutes each to explain their research topics and findings to the general public and to a jury comprising academics and journalists who were however not in their fields. Each of the finalists was allowed to make use of one and only one slide: any teaching material or presentation tool had been forbidden.

The assessment of the finalists hinged on 3 main criteria. First, oratorical talent and skills in public speaking. Second, how impactful the research is for the whole society and how the candidate is able to convey the message concerning this relevance to the general public. Last but not least, the ability to explain in a concise and simple way technical topics without losing the intellectual value of the research ideas and their applications to everyday life.

This final has represented a wonderful moment both for the candidates and the public. On the one hand, the public could listen to very different topics and learn about the new findings put forward by the young researchers. In particular, they could realize how important research is and how the latter can be useful to address and try to solve some problems that impact our everyday life. This final has once more underscored that research can serve the whole society and that new advancements can indeed improve the quality of life for all people.

On the other hand, the finalists had the opportunity to spread their research to a large audience. In addition, they benefited from several collective and individual training sessions with a specialized Professor who helped them improve their skills regarding the aforementioned evaluation criteria: stage presence, oratorical qualities, conciseness, ability to synthesize information and ability to effectively convey technical topics to people who are not necessarily expert in that particular field.

After all the presentations, the public has been asked to vote for one candidate. Giovanni received the highest number of votes and was therefore awarded the first prize of the public for his presentation of the joint paper with Prof. François Longin about the tail return-volume relationship in the US stock market.

After the final, a buffet was offered to all the participants: this was also a very useful and enjoyable moment to share ideas, comments, feedbacks and for networking. This contest has once more highlighted the relevance of research for the whole society and how impactful it can be for our everyday life.

Feed-back dans le certificat SimTrade

Feed-back dans le certificat SimTrade

En pédagogie, le feed-back vers les participants est important. Le feed-back est d’autant plus important pour les outils pédagogiques en distanciel car les participants peuvent se sentir un peu seuls et démunis devant leur écran.

Pour le certificat SimTrade, nous accordons la plus grande attention à améliorer le feed-back de l’équipe pédagogique vers les participants et aussi des participants vers l’équipe pédagogique pour améliorer l’expérience pédagogique vécue par les participants.

Un premier niveau de feed-back apparaît dans chaque élément du certificat :

  • Formations : correction détaillée des QCM (feed-back synchrone)
  • Simulations : page “Analyse” à la fin de la simulation (feed-back synchrone)
  • Concours : classement des participants (feed-back synchrone)
  • Exercices : notation par les pairs (feed-back horizontal) et par l’équipe pédagogique (feed-back vertical)

Notons que dans les simulations, les participants ont un feed-back immédiat comme leur travail est évalué par le marché au travers de leur performance de trading. Et n’oublions pas que le marché a toujours raison et que le marché a toujours raison même quand il a tort…

Un deuxième niveau de feed-back apparaît dans le certificat dans la page “Ma progression” avec le détail de la progression dans le certificat et des pistes pour avancer dans le certificat.

Au-delà d’un simple retour sur le travail réalisé, le feed-back est aussi un moyen pour soutenir l’attention et accroître la motivation des participants.

Le feed-back dans le certificat SimTrade est repris dans la carte mentale (mind map) ci-dessous.

Mindmap SimTrade Feed-back

Pour en savoir plus sur ce sujet, on pourra lire le chapitre « Comment fournir un feed-back constructif aux étudiants ? » par Amauray Daele et Marie Lambert publié dans le livre « La pédagogie de l’enseignement supérieur : repères théoriques et applications pratiques » de Denis Berthiaume et Nicole Rege Colet (ouvrage que je recommande si la pédagogie vous intéresse).

Pedagor@

J’ai eu l’occasion de présenter récemment mes idées sur le sujet au Pedagor@ Feed-back or not feed-back ! organisé par la Direction de la Formation de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Ile-de-France. Encore merci à Sandrine Brissot, Claire Le Moël et Lucie Paquy pour l’organisation de cet atelier de pédagogie !

Vous trouverez ci-dessous ma présentation intitulée “Feed-back en pédagogie : étude de cas avec le certificat SimTrade”.

Influence des marchés financiers sur les décisions des entreprises

Les marchés financiers influencent-ils les décisions des entreprises ?

Excellente vidéo de mon collègue Jérôme Barthélemy, Professeur de stratégie et management à l’ESSEC, qui présente une récente étude académique traitant de l’influence des marchés financiers sur les décisions des entreprises (dépenses de R&D et dépenses de marketing).

Cet aspect de rétroaction est pris en compte dans les simulations SimTrade, certains événements des sociétés étant liés à l’évolution du cours de bourse (passé ou anticipé).

Bonne année 2016 !

Tous nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2016!

En 2015, les marchés financiers nous ont appris que la volatilité était une variable permanente de notre environnement. Savoir gérer les risques que ce soit à court terme au niveau du trading et à long terme au niveau de l’investissement, devrait toujours être la priorité de tout intervenant sur les marchés.

Que SimTrade, avec ses formations et ses simulation de marchés et d’entreprises, vous aide à mieux gérer vos risques dans cette année 2016 qui, sans aucun doute, s’annonce très volatile !

Formations du Prof. Longin au salon Actionaria 2015

Formations du Prof. Longin au salon Actionaria 2015

Bonjour,

Vous trouverez ci-dessous les formations que j’ai données au dernier salon Actionaria qui a eu lieu les 20-21 novembre 2015 au Palais des congrès (Paris Porte Maillot).

Surfer sur la bulle financière avec SimTrade

Qu’est-ce qu’une bulle financière ? Quels sont les déterminants d’une bulle ? Comment s’entraîner dans un marché de bulle avec SimTrade ?

Travailler dans la finance : panorama des métiers du trading

Quels sont les métiers du trading ? Comment devenir trader ? Quel est le processus de recrutement des grandes banques ? Comment se former au trading avec SimTrade ?

Maîtriser les ordres de bourse avec SimTrade

Quels sont les caractéristiques des différents ordres de bourse (MAR, LIM, ML, ASD et APD) ? Qu’est-ce que la gestion des risques (money management) ? Comment utiliser les ordres de bourse pour la gestion des risques de sa position ? Comment apprendre à utiliser les ordres de bourse avec SimTrade ?

A propos du salon Actionaria

Le salon Actionaria est dédié à la rencontre entre sociétés cotées et investisseurs individuels. Ce salon offre aux actionnaires une approche pédagogique sans équivalent de la bourse, des marchés financiers et de l’investissement en entreprise. Le salon propose notamment des parcours de formation sur les thèmes de l’investsissement et du trading.

Tail relation between return and volume

Tail relation between return and volume

“It takes volumes to move prices” according to a famous Wall Street adage. But is that really true? This issue regarding the return-volume relationship in the stock market has been addressed in the paper written by François Longin and Giovanni Pagliardi from ESSEC Business School Paris (1).

Are stock market crashes driven by panic selling due to the release of bad news? Do investors behave as perfectly rational agents who correctly assess all the information at their disposal? Are they subject to behavioral biases that might in turn lead to dramatic market crashes when negative news spread into the market? If you are interested in such questions, you can find answers in Longin and Pagliardi’s paper, which provides a rigorous analysis regarding extreme events, their “why” and “how”.

In a nutshell, our paper shows that when moving towards the tails of the statistical distribution of returns, trading volumes and returns display low extreme correlation, meaning that a stock market crash or a stock market boom can be associated with both large and small volumes. Such a result has been found for the US stock market using daily data of the S&P 500 index from 1950 to 2015. The stylized fact is consistent with the economic model developed by Gennotte and Leland (2). Their model shows how a stock market crash can happen even without the release of relevant news. In a framework where asymmetric information among market participants plays a crucial role, investors can misinterpret automatic trading and positive feedback strategies as informed trades. Therefore, algo-trading and positive feedback automatic strategies, together with asymmetric information, turn out to be crucial aspects because of which the stock market may crash.

Our empirical analysis uses extreme value theory. We select extremes with the peaks-over-threshold method, focusing on large positive and negative returns. We then estimate the bivariate distribution of extremes by fitting a general Pareto distribution for each marginal distribution and a Gumbel copula to model the dependence as done in Longin and Solnik (3). The key variable of the model is the extreme correlation coefficient, which can be computed directly from the copula.

The authors show that the extreme correlation is much lower in the tails, and its behavior is pretty symmetric for both tails. Several robustness checks ensure the stability of the results. The extreme correlation in the tails is lower than the usual correlation, and the difference is statistically significant. With this result, the paper sheds light not only on the technical aspects related to the statistical relation between returns and volume, but most importantly on the type of trading activity during extreme events.

Market crashes, their impact and how to manage the latter are some of the most crucial and debated issues in the finance community, comprising not only academics but also practitioners and regulators. And, of course, everybody should be interested in extreme events. Market crashes impact our wealth and therefore our lives. Understanding them deeply represents wonderful knowledge but also turns out to be a very useful tool. This is the motivation of the paper and the great effort devoted by the authors to it. Enjoy the read!

To know more about the paper

Useful resources

(1) Longin F. and G. Pagliardi (2015) Tail relation between return and volume in the US stock market: an analysis based on extreme value theory Working paper, ESSEC Business School.

(2) Gennotte G. and H. Leland (1990) “Market Liquidity, Hedging, and Crashes” American Economic Review, 80, 999–1021.

(3) Longin F. and B. Solnik (2001) “Extreme Correlation of International Equity Markets” Journal of Finance, 56, 649–676.

Related posts on the SimTrade blog

   ▶ Shengyu ZHENG Extreme Value Theory: the Block-Maxima approach and the Peak-Over-Threshold approach

About the author

The article was written in November 2015 by Giovanni Pagliardi (ESSEC Business School, PhD Program, 2013-2017).

Salon Actionaria 2015 : présentations de Prof. Longin

 

SimTrade sera présent au salon Actionaria qui aura lieu les vendredi 20 et samedi 21 novembre 2015 au Palais des congrès (Paris Porte Maillot).

François Longin, professeur de finance à l’ESSEC Business School et coordinateur du projet SimTrade, animera deux ateliers sur le trading et une conférence sur les métiers autour du trading.

Interventions au salon Actionaria

  • Atelier : surfer sur la bulle financière avec SimTrade
    Vendredi 20 novembre 2015 – 11h30 – 12h30
    Espace Formation
  • Conférence : Travailler dans la finance : panorama des métiers du trading
    Samedi 21 novembre 2015 – 15h00 – 16h00
    Salle 242 B
  • Atelier : maîtriser les ordres de bourse avec SimTrade
    Samedi 21 novembre 2015 – 16h15 – 16h45
    Espace Formation

Au salon Actionaria 2015, vous pourrez discuter avec l’équipe SimTrade du nouveau certificat Intervenir sur les marchés, découvrir de nouvelles simulations et parler de la Bourse !

SimTrade : Prof. Longin au salon Actionaria 2015

La fin des haricots…?

Note de marchés de Jean-Marie Choffray

« … Et pourtant, je vais oser nous projeter dans l’avenir… Au risque de me tromper, la troisième phase de la transformation exceptionnelle que connaît notre monde, la récession économique de la zone asiatique (comprenant la Chine), devrait nous toucher, selon toute vraisemblance, au plus tard vers 2014-15. Après une première phase américaine (2008-09), et une seconde phase européenne (2011-12). Ainsi, comme en 1929-36: « The first wave killed the innocent, the second is killing the brave, and the third will kill the smart! »

D’ici là, le savant équilibre politique, économique et financier des USA aura été profondément réformé. De nouvelles technologies auront vu le jour. L’Europe aura peut-être sauvé l’intelligente invention qu’est l’Euro et décidé d’exister politiquement. Enfin, l’Asie aura découvert que, l’évolution technologique aidant, la démographie, le faible coût du travail et le recours à l’exportation comme moteur de la croissance, ne constituent plus des avantages compétitifs protecteurs.

Au cours de la période de gros temps économique à venir, la clé du succès sera de survivre, de protéger votre famille, et de défendre votre capital – votre épargne, fruit de votre travail et de l’effort de celles et ceux qui vous ont précédés -, objet de toutes les convoitises. De nombreuses cigales, n’en doutez pas, frapperont bientôt, et bruyamment, à votre porte ! »

(Choffray, 2011, http://orbi.ulg.ac.be/handle/2268/100581 )

CQQQ : Guggenheim China Technology ETF, douze derniers mois…

A suivre attentivement : FXI, MCHI, GXC et autres CHIX, KWEB.

Et, pour celles et ceux qui n’ont pas froid aux yeux : FXP, YXI…

Note : cette Note de marchés ne peut, ni ne doit, être considérée comme formulant, ou suggérant, le moindre conseil d’achat ou de vente de quelque produit financier que ce soit. Son seul objet est d’émettre un point de vue, et de le partager avec la communauté des investisseurs sceptiques, seuls responsables de leurs décisions.

Vieux, mais pas obsolète…

Note de marchés de Jean-Marie Choffray

Terminator est de retour. A plus de soixante-cinq ans, Arnold Schwarzenegger, ancien gouverneur de Californie, incarne à nouveau le personnage d’un attachant robot qui ne ménage aucun effort pour paraître humain et sauver le monde…

Soixante-cinq ans, c’est l’âge de la retraite pour les professeurs d’université… L’heure de libérer une « place » dans notre vieux système bureaucratique qui souvent confond effervescence et expérience, agitation futile et action utile. Le moment de rendre les clés de son bureau et sa carte de parking.

Certains passent le cap avec difficulté, surpris de ne plus être informés, ni consultés. D’autres vivent cet instant comme une véritable libération, attendue et souhaitée, avec le sentiment du travail presque… accompli

Mais, soixante-cinq ans, c’est à peine le début de la sagesse dans le monde de l’investissement…

Certains, comme George Soros en 2000, Warren Buffett en 2008, et autres Carl Icahn ou John Paulson, ont reçu des marchés de cinglantes leçons de modestie bien après l’âge officiel de la retraite, amenant les observateurs les plus perspicaces à se poser une question lancinante : « Au vu de la complexité de l’environnement politique, économique et technologique actuel, est-il seulement concevable de savoir intelligemment investir avant soixante-cinq ans ? »

Il y a plus d’un siècle déjà, le banquier d’affaires Henry Clews rappelait avec élégance l’importance de la modestie, de la réflexion, et de l’expérience, dans ce domaine :

Few gain sufficient experience in Wall Street until they reach that period of life in which they have one foot in the grave. When this time comes these old veterans usually spend long intervals of repose at their comfortable homes, and in times of panic, which recur oftener than once a year, these old fellows will be seen in Wall Street, hobbling down on their canes to their brokers’ offices. Then they always buy good stocks to the extent of their bank balances, which have been permitted to accumulate for just such an emergency. The panic usually rages until enough of these cash purchases of stock is made to afford a big ‘rake in.’ When the panic has spent its force, these old fellows, who have been resting judiciously on their oars in expectation of the inevitable event, quickly realize, deposit their profits with their bankers, or the over plus thereof, after purchasing more real estate that is on the upgrade, for permanent investment, and retire for another season to the quietude of their splendid homes and the bosom of their happy families”.

La patience est une vertu ! Ainsi, si vous avez moins de soixante-cinq ans…, il va vous falloir

travailler, étudier, lire des centaines de formulaires 10-Q, perdre beaucoup d’argent et, surtout, renoncer à vos illusions sur l’honnêteté et la compétence des hommes : décideurs politiques, industriels et financiers, en particulier…

Mais…, pour ceux qui se sentent prêts, la fin du second trimestre 2015 signe d’intéressantes corrections. De nombreux dossiers vous invitent à redécouvrir la sagesse, à défaut de l’efficience, des marchés. A titre d’exemple, et par ordre alphabétique : APOL, BTU, CREE, DDD, EOG, FCEL, FSLR, GNRC, PAAS, RIG, et TWTR. J’ai bien dit : à titre d’exemple !

Enfin… soixante-cinq ans ! Vieux, mais pas obsolète… « I’ll be back! »

Note : cette Note de marchés ne peut, ni ne doit, être considérée comme formulant, ou suggérant, le moindre conseil d’achat ou de vente de quelque produit financier que ce soit. Son seul objet est d’émettre un point de vue, et de le partager avec la communauté des investisseurs sceptiques, seuls responsables de leurs décisions.