Analyse d'une simulation

 

A la fin d’une simulation, SimTrade propose une analyse de la simulation à différents niveaux :

  • Au niveau de l’entreprise : interprétation des annonces concernant l’entreprise, son secteur, l’économie, etc.
  • Au niveau du marché financier : interprétation des réactions du marché en fonction du flux d’informations.

Ces niveaux d’analyse vous permettront de mieux comprendre ce qui s’est passé pendant la simulation, et aussi d’apprendre de ses erreurs.

Je souhaitais partager un propos d’Edgar Morin (MOOC ESSEC “L’avenir de la décision : connaître et agir en complexité”) :

“Rétrospectivement, tout semble logique mais quand on le vit au fur et à mesure, tout arrive de façon imprévue.”

Peut-être pas “tout” car l’évolution des marchés n’est jamais explicable complètement même a posteriori.

Présentation de Prof. Longin à la Chaire ESSEC Edgar Morin de la complexité

 

François Longin, Professeur de finance à l’ESSEC Business School, fera une présentation devant la Chaire ESSEC Edgar Morin de la complexité sur le thème “Complexité des marchés financiers”.

Informations pratiques :

Date : mardi 9 décembre 2014 à 18h00
Lieu : campus de l’ESSEC au Cnit La Défense – Amphi 104

Comment expliquer la chute de Wall Street de plus de 20% en une seule journée le lundi 19 octobre 1987 ? Près de 30 ans après cet événement extrême, la question se pose toujours… Comment fonctionnent les marchés ? Comment les intervenants prennent-ils leurs décisions ? Comment expliquer la volatilité des marchés, les bulles spéculatives et les krachs boursiers ? François Longin reviendra sur les facteurs qui sont à la base de la complexité : le risque et l’incertitude, l’interprétation de l’information, les interactions entre les agents. La complexité des marchés financiers sera aussi illustrée à l’aide de l’outil pédagogique SimTrade qui est une plateforme de simulation de trading disponible sur www.simtrade.fr. A l’aide de simulations de marchés lancées en séance, nous appréhenderons ensemble la complexité des marchés.

François Longin est professeur de finance à l’ESSEC. Il poursuit une carrière dans le domaine de la finance en alliant recherche, conseil et formation. Ses travaux de recherche portent principalement sur les événements extrêmes en finance. Il a notamment appliqué la théorie statistique des valeurs extrêmes à la gestion des risques des institutions financières (VaR et stress testing). Il a reçu le prix de la bourse américaine Chicago Board of Trade pour sa recherche sur les produits dérivés. Il participe aussi au projet SimTrade qui est un outil pédagogique dont l’objectif est de comprendre le fonctionnement des marchés et d’apprendre à intervenir sur les marchés. C’est aussi un projet de recherche de finance comportementale ayant pour objectif de mieux comprendre le comportement des individus en termes de décisions financières et d’expliquer les caractéristiques des marchés. Pour en savoir plus : www.longin.fr

Prof. Longin reprendra certains thèmes du MOOC ESSEC sur la complexité, notamment la différence entre le risque et l’incertitude, que vous pouvez retrouver sur la vidéo ci-dessous.

Développer ses intelligences multiples avec SimTrade

 

Le trading est une activité complexe qui fait intervenir à la fois l’intelligence intellectuelle et l’intelligence émotionnelle. SimTrade permet de développer ces deux formes d’intelligence, conditions de succès sur les marchés financiers.

L’intelligence intellectuelle (intelligence logico-mathématique selon Howard Gardner) permet d’analyser des faits et d’en déduire des actions à mettre en œuvre.

Sur les marchés financiers, l’intelligence intellectuelle est nécessaire pour analyser le flux d’information qui influence la valeur et le prix des actifs financiers. L’intelligence intellectuelle met en jeu des calculs pour évaluer l’impact de l’arrivée d’une nouvelle information sur la valeur d’une action. Une méthode couramment utilisée est la méthode d’actualisation des flux financiers (discounting cash flow ou DCF) qui permet de façon rationnelle d’évaluer la valeur fondamentale des actifs. Après l’analyse, il s’agit de déterminer la stratégie de trading à mettre en œuvre : acheter, vendre ou ne rien faire…

L’intelligence émotionnelle recouvre à la fois l’intelligence interpersonnelle (intelligence sociale) qui permet « d’agir et de réagir avec les autres de façon correcte et adaptée », et l’intelligence intra-personnelle (intelligence de soi) qui permet de « se former une représentation de soi précise et fidèle et de l’utiliser efficacement dans la vie ».

Sur les marchés financiers, l’intelligence interpersonnelle est nécessaire pour prendre en compte le comportement des autres participants au marché, la psychologie des marchés. On peut citer à ce sujet l’économiste Keynes, pour qui les prix des actifs financiers ne sont pas déterminés par leur valeur fondamentale mais plutôt par la perception qu’en ont les participants au marché. Il est alors important de comprendre et d’intégrer dans sa vision des marchés financiers ce que les autres participants pensent.

En trading, l’intelligence intra-personnelle est aussi nécessaire pour maîtriser ses émotions dans ses décisions. La finance comportementale a mise en évidence depuis longtemps les biais émotionnels des individus dans leurs décisions financières. Il faut mettre en place une méthode de gestion rigoureuse de ses positions (money management).

SimTrade permet aux SimTraders de développer leurs différentes formes d’intelligence au travers des simulations de marchés et d’entreprises.

Exemples : dans la simulation Tulipmania, on apprendra à surfer sur une bulle spéculative en anticipant les comportements des autres traders. Dans la simulation Condensé d’actions, on essaiera de profiter de son information privée en anticipant le comportement des autres participants.

 

Dans toutes le simulations, le SimTrader apprendra à maîtriser ses émotions en gérant le risque de sa position de marché. En pratique, il s’agira de mettre en place des stratégies de stop loss et take profit.

Useful resources

Howard Gardner (1983) Frames of Mind: the Theory of Multiple Intelligence

Wikipedia Théorie des intelligences multiples

Présentation par Prof. Longin sur les événements extrêmes en finance devant la CFA Society France

 

François Longin, Professeur de finance à l’ESSEC Business School, a présenté devant les membres de la CFA Society France ses travaux de recherche sur les événements extrêmes en finance.

Les événements extrêmes en finance ont tendance à apparaître de façon récurrente. Citons le krach boursier du 19 octobre 1987 (une baisse de 20% de la Bourse en une seule journée !), le bouleversement du Système monétaire européen en 1992, l’effondrement du marché obligataire en février 1994, la crise des pays émergents en 1997-98, l’éclatement de la bulle internet en 2000 et la récente crise financière de 2007-2008.

Les événements extrêmes sont un sujet central en finance, en particulier en matière de gestion des risques, gestion d’actifs et régulation. La performance d’une institution financière en trading sur une année est souvent le résultat de quelques jours exceptionnels de trading. Concernés par la protection du système financier contre des événements catastrophiques, les régulateurs s’intéressent aussi aux crises qui peuvent être source de risque systémique (effet domino). Comme nous l’avons vécu avec la crise actuelle, les problèmes rencontrés sur les marchés financiers et dans le secteur bancaire peuvent se propager au monde réel affectant les entreprises et chacun d’entre nous au final.

Trois approches ont été présentées :

L’approche statistique

L’approche historique repose sur la théorie des valeurs extrêmes. Cette théorie permet de connaître la distribution statistique des valeurs extrêmes d’un processus – le minimum et le maximum. En finance, il s’agit de la rentabilité la plus basse et de la rentabilité la plus élevée d’une position de marché sur une période donnée. La théorie montre que les extrêmes suivent une loi de Weibull, de Gumbel ou de Fréchet selon le poids des queues de distribution.

Cette théorie permet de nombreuses applications en finance : value at risk et stress testing, gestion du risque de défaut sur les marchés dérivés, maîtrise des gestions de portefeuille dans des conditions extrêmes de marchés, choix de modélisation pour le prix des actifs…

L’approche historique

De nombreux historiens se sont intéressés aux crises financières. Dans son roman L’argent, Zola s’est inspiré du krach de l’Union Générale en 1881-82. Dans son ouvrage L’économie de la Révolution française, Florin Aftalion a analysé les crises financières sous la Révolution française. Galbraith s’est intéressé à la crise de 1929 aux Etats-Unis.

Dans son ouvrage Manias, panics and crashes, Kindleberger met en évidence l’anatomie des crises qui tendent à suivre cinq étapes : displacement, boom, euphoria, crisis et repulsion.

L’approche par simulation

Les approches statistique et historique démontrent une certaine régularité des événements extrêmes en finance mais présentent aussi des limites. L’approche statistique ne permet de comprendre les mécanismes derrière les données. L’approche historique, quant à elle, reste qualitative. Une approche alternative, celle de l’économie expérimentale, consiste à utiliser des simulations. C’est l’approche de SimTrade pour comprendre en profondeur le comportement des investisseurs et les phénomènes de marché comme les krachs boursiers.

Sur SimTrade, vous trouverez la simulation Tulipmania qui vous permettra de revivre l’une des premières crises financières. La simulation Tulipmania s’intéresse au concept de bulles spéculatives sur les marchés financiers. Rationalité ou exubérance : que penser des marchés ?

L'AMF met en garde les particuliers sur les risques liés au trading

9 clients particuliers sur 10 sont perdants ! Tel est le constat terrifiant d’une récente étude de l’Autorité des marchés financiers (AMF) sur le trading des particuliers.

L’étude de l’AMF porte sur une clientèle de particuliers ayant investi sur le marché des changes (le Forex) et des produits dérivés à effet de levier (CFD ou Contract for differences). Les résultats de l’étude s’appuient sur les performances de 14 799 investisseurs particuliers actifs, clients de prestataires de services agréés, et portent sur une période de 4 ans, allant de 2009 à 2012.

Les résultats de l’étude de l’AMF sont sans appel et confirment le danger de cette activité pour le grand public : sur quatre ans, le pourcentage de clients perdants tous prestataires confondus est proche de 89 % ; la perte moyenne par client est de près de 10 900 euros entre 2009 et 2012 ; sur ces 4 années, 13 224 clients ont perdu au total près de 175 millions d’euros, tandis que les 1 575 clients restants ont gagné au total 13,8 millions d’euros.

Au-delà de cette grande majorité de clients perdants et des pertes subies, l’étude de l’AMF met surtout en lumière un phénomène comportemental : le peu d’apprentissage dans le temps des investisseurs particuliers. En effet, il s’avère que les traders les plus actifs et réguliers voient leurs pertes se creuser dans le temps.

J’explique les résultats de l’étude de l’AMF par le manque de formation des clients. Si les marchés financiers constituent sans doute l’un des derniers espaces de liberté dans nos sociétés, je pense qu’il est en effet dangereux de se lancer sur les marchés sans formation. Quelque soit le motif – le trading à court terme ou la mise en oeuvre d’une stratégie d’investissement à long terme – je pense qu’il est nécessaire de se former et d’avoir un minimum d’expérience. C’est ce que propose SimTrade avec ses formations (pour acquérir des connaissances) et ses simulations (pour acquérir de l’expérience). L’objectif de SimTrade est double : comprendre le fonctionnement des marchés et apprendre à intervenir sur les marchés. SimTrade propose une formation de qualité déjà testées par des milliers de participants.

SimTrade vous invite au salon Actionaria 2014

SimTrade sera présent au salon ACTIONARIA qui aura lieu les vendredi 21 et samedi 22 novembre 2014 au Palais des congrès (Paris Porte Maillot). Nous serons sur le stand B09.

SimTrade est heureux de parrainer votre invitation au salon Actionaria 2014.

Actionaria est dédié à la rencontre entre sociétés cotées et investisseurs individuels. Ce salon offre aux actionnaires une approche pédagogique sans équivalent de la bourse, des marchés financiers et de l’investissement en entreprise.

Plus qu’une lueur d’espoir…

Note de marchés de Jean-Marie Choffray

« Les voit-on, comme je les vois, ces carrefours illuminés, ici tout proches les uns des autres, véritables grappes de lumière, et là disséminés comme s’ils marquaient les frontières de grands déserts sans lumière parce que sans universités ? » écrivait il y a quelques années Hubert Nyssen…

Dans un petit livre dense, à paraître dans les mois à venir, quatre professeurs de l’Université de Liège s’inscrivent en porte-à-faux de la sinistrose ambiante dans laquelle semble vouloir sombrer le monde moderne, et, particulièrement, l’Europe. Rédigé dans un style concis et enjoué, ce texte (http://orbi.ulg.ac.be/handle/2268/172118) cherche à partager leurs multiples, et très tangibles, raisons d’espoir.

Les développements les plus récents et les plus prometteurs dans les domaines du droit, de la médecine, de la technologie et de l’entreprise (http://orbi.ulg.ac.be/handle/2268/171844), sont passés en revue. Une multitude d’opportunités nouvelles sont découvertes, véritables gisements d’activités et d’emplois. Et, le fait que certaines de ces opportunités aient parfois tendance à se cacher dans les nuages de la virtualité numérique, ne fait qu’en renforcer l’extraordinaire pertinence. Cette évolution, incontournable selon les auteurs, fait que c’est peut-être à une véritable « Renaissance » du monde que nous assistons aujourd’hui.

A suivre donc… Jean-François Gerkens, Marie-Elisabeth Faymonville, Jacques Destiné et Jean-Marie Choffray, « Plus qu’une lueur d’espoir… » à paraître.

Nouvelle formation SimTrade "L'information sur les marchés"

Bonjour,

SimTrade vient de mettre en ligne une nouvelle formation L’information sur les marchés.

Cette formation traite de la matière première des marchés financiers : l’information. Cette formation présente en particulier un concept clé des marchés financiers : l’efficience. Un sujet qui a déjà fait couler beaucoup d’encre et alimenté de nombreux débats aussi bien chez les académiques que chez les praticiens. Chacun est libre de penser que les marchés sont efficients ou inefficients; toujours est-il qu’il faut savoir de quoi on parle !

Pourquoi s’intéresser à l’efficience des marchés financiers ? Les marchés sont-ils efficients ? Quelles stratégies de trading utiliser pour profiter des inefficiences des marchés ?

Après ou pendant cette formation, vous pouvez pratiquer ce que vous avez appris avec les simulations associées à la formation.

SimTrade au salon Actionaria 2014

SimTrade sera présent au salon ACTIONARIA qui aura lieu les vendredi 21 et samedi 22 novembre 2014 au Palais des congrès (Paris Porte Maillot).

Venez retrouver l’équipe SimTrade pour discuter de l’application, découvrir de nouvelles formations, simulations, concours et certificats, assister à nos ateliers et parler de la Bourse !

François Longin, professeur de finance à l’ESSEC Business School et coordinateur du projet SimTrade, animera deux ateliers sur le trading :

  • SimTrade : Simulez vos envies de Trading
    Vendredi 21 novembre 2014 – 11h45 – 12h15
    Espace Ateliers Techniques Niv 2
  • Maîtriser les ordres de bourses avec SimTrade
    Samedi 22 novembre 2014 – 14h00 – 14h30
    Espace Ateliers Techniques Niv 2

Je serai accompagné de Gabriel Eschbach de la société ACE Finance & Conseil.

Actionaria est dédié à la rencontre entre sociétés cotées et investisseurs individuels. Ce salon offre aux actionnaires une approche pédagogique sans équivalent de la bourse, des marchés financiers et de l’investissement en entreprise.

SimTrade et Wilhelm von Humboldt

Bonjour,

Le développement de SimTrade en termes de pédagogie et recherche est à rapproché des idées et du modèle proposé par Wilhelm von Humboldt.

icône de la page Ma progression      icône de la page Discussions

Page Ma progression

La page Ma progression vous donne en temps réel le détail de votre progression dans le certificat par formations, simulations et concours. Elle présente à la fois le détail de votre note et de votre profil de Bloom et vous indique aussi comment progresser dans le certificat.

Comment accéder à la page Ma progression ?

Où que vous soyez dans le certificat, vous pouvez accéder à la page Ma progression en cliquant sur l’icône icône de la page Ma progression dans la barre de menu du haut.

Accéder à la page Ma progression

Pages Discussions : développer l’intelligence collective

Pour chaque élément du certificat (formations, simulations et concours), il est possible de commencer une discussion ou de participer à des discussions. Laisser un commentaire, poser une question, proposer une amélioration, faire part d’un bug, etc. Ces pages permettent de développer l’intelligence collective de la communauté SimTrade.

Les discussions complètent utilement le contenu proposé par SimTrade en permettant d’interagir avec les autres participants et avec l’équipe SimTrade.

Comment accéder à la page Discussions ?

Les discussions « locales » au niveau d’un élément (une formation, une simulation, un concours ou le certificat) sont accessibles à partir de la rubrique Discussions en bas du menu de gauche de chaque élément.

Notez qu’il est possible d’accéder aux discussions agrégées de tous les éléments en cliquant sur l’icône icône de la page Discussions dans la barre de menu du haut.

Accéder à la page Dicussions

SimTrade partenaire de la conférence ESSEC Extreme Events in Finance

Bonjour,

SimTrade est partenaire de la conférence Extreme Events in Finance organisée par l’ESSEC Business School les 15-17 décembre 2014 à l’Abbaye de Royaumont. SimTrade communiquera régulièrement sur cet événement auprès des SimTraders.

La conférence Extreme Events in Finance traitera des sujets suivants : théorie des valeurs extrêmes (probabilité et estimation statistique), applications en finance et en assurance, modélisation de la distribution statistique des mouvements extrêmes de prix (cas univarié et multivarié), modélisation de la volatilité des marchés financiers, trading à haute fréquence et krachs boursiers, gestion des risques et gestion de portefeuille dans des conditions extrêmes.

La conférence est ouverte aux praticiens (traders, quants, risk managers, asset managers, etc.), aux universitaires et aux étudiants.

En savoir plus sur la conférence : extreme-events-finance.net

Accéder au site de la conférence

Merci l’ami…

Note de marchés de Jean-Marie Choffray

« Setting an example is not the main means of influencing others; it is the only means. » (A. Einstein)

Celui à qui s’adresse cette dernière Note de marchés ne devrait avoir aucun mal à se reconnaître. Sa créativité, son intelligence, son courage et son sens de l’action parlent pour lui.

Comme l’exprime Robert Lamoureux dans sa célèbre Chasse au… canard, « On sentait bien qu’il allait se passer quelque chose.» L’Histoire creuse son lit, au travers d’événements impensables, improbables, impossibles. Qu’il s’agisse de la guerre civile en Ukraine, de la tragédie palestinienne, de la faillite de l’Argentine, ou des manœuvres politiques touchant à l’« impeachement » du Président Obama, tout concourt à une accélération de l’histoire, dont, en dépit des apparences, il nous – vous ? – appartient d’écrire le prochain chapitre ; les « politiques » faisant, comme à l’accoutumée, ce qu’ils font le mieux : semblant d’en contrôler l’évolution et le dénouement. « Legibus fidus, non regibus ! ».

En fait, notre monde, dans ses composantes fondamentales – dont sa dimension économique qui conditionne toutes les autres –, semble peu changer. Quelles que soient les époques, on retrouve les mêmes forces qui interagissent et s’entrechoquent. « C’est toujours la même histoire… Nous en avons (des crises) tous les six ans (1818, 1825, 1830, 1836)… » « Le progrès du mal se marque au découragement de ceux même qui en profitent. Ils ne peuvent guère s’intéresser à un jeu où personne n’espère plus tromper personne… » Mais… « Chaque flot de peuple qui monte, amène avec lui un flot de richesse nouvelle…. » (J. Michelet, Le Peuple) Ainsi, le cours des choses finit par devenir compréhensible si l’on s’attache à l’invisible, aux intentions cachées et au renouvellement naturel de la vie. La Vérité étant, comme elle l’a sans doute toujours été, « le point de convergence des contraires ! » l’observation de la Réalité, dans sa diversité et dans sa radicalité, en est le plus sûr chemin. Ceci vaut, particulièrement, pour ce jeu intelligent appelé investissement !

Sans aucun doute, notre devenir réside dans l’exercice responsable de la Liberté, et donc, fondamentalement, dans l’Entreprise. L’évolution des moyens d’information, d’interaction et d’apprentissage (d’éducation ?) devrait y contribuer significativement dans les années à venir, en favorisant la créativité, l’inventivité, le progrès technologique, et, donc, la croissance par le renouvellement des activités et des modes de vie. Ainsi, si la réflexion conduit à l’action les plus responsables, l’avenir pourrait surprendre par son harmonie et la richesse des opportunités de développement personnel et collectif qu’il offrira. Merci l’ami… pour l’exemple !

Mais, encore faut-il que « … Le canard reste vivant. » Dans le brouillard du présent, « survivre » pourrait bien être le meilleur moyen de « gagner » ! (« Always protect assets ! ») Contribuer au succès des autres tout en le partageant ; continuer à faire ce que vous êtes en train de faire : chercher, lire, et… penser, en un mot, investir dans votre devenir et celui des autres, constitue la voie du succès. Apprendre et construire sa liberté en investissant… Ceci est mon conseil !

Note : cette Note de marchés ne peut, ni ne doit, être considérée comme formulant, ou suggérant, le moindre conseil d’achat ou de vente de quelque produit financier que ce soit. Son seul objet est d’émettre un point de vue, et de le partager avec la communauté des investisseurs sceptiques, seuls responsables de leurs décisions.

Jean-Marie Choffray

Professeur de marketing à l’ESSEC et à l’Université de Liège

Comment gagner des sous…

Note de marchés de Jean-Marie Choffray

Au cours d’une longue carrière professionnelle qui m’a conduit à enseigner dans nombre d’universités et d’écoles de gestion, sur trois continents au moins, j’ai toujours été impressionné par la créativité dont ces institutions faisaient preuve dans leur offre pédagogique. Selon la mode du jour, les compétences disponibles, et, parfois, les financements envisageables, on voyait fleurir des cours sur : la stratégie durable, l’entrepreneuriat social, la communication de crise, le développement personnel, la gestion de la diversité, la conduite du changement, la gouvernance publique, l’économie solidaire, etc. Matières généralement encadrées dans les programmes par des cours « Méthodes », issus des départements de statistiques, d’informatique, de recherche opérationnelle, d’économie, et des sciences dites dures. Mais…, jamais, au grand JAMAIS, de cours ou de séminaires sur « Comment gagner des sous ? », matière dont dépend pourtant la survie de tous les autres, et, certainement, le devenir de ces institutions !

Peut-être, penserez-vous avec un brin d’ironie, parce que les professeurs de gestion, maîtres dans l’art de « faire semblant de faire semblant » – comme, sans doute, tous les êtres humains –, préfèrent parler de choses agréables à l’esprit que d’agir dans l’adversité, connaissant parfaitement la distance qui sépare les deux et les risques qu’entraîne la confrontation à la réalité. Et pourtant, « des sous » – c.à.d. du Capital –, il en faudra, et même beaucoup, si l’on veut maintenir notre niveau de vie et de développement actuel. Inévitablement, les « Possédés du percepteur » (Raymond Devos) continueront d’entendre des hululements dans la nuit… Qu’on l’aime ou pas, qu’on le reconnaisse ou pas, c’est parce que les entreprises « gagnent des sous » que leurs collaborateurs peuvent en recevoir en rémunération de leur travail, et que d’autres peuvent se consacrer à la réflexion politique, à l’action publique, ou à l’implication sociale.

« Gagner des sous » implique toujours de construire des processus économiques qui génèrent plus de richesses qu’ils n’en utilisent. C’est aussi simple que cela ! Pour une entreprise, cela revient à développer ses fonds propres, dans le respect des lois, des textes, des règlements et des coutumes en vigueur dans son environnement de référence. C’est là sa seule et très noble Mission. Quant aux marchés, ils sont là pour mesurer l’efficacité avec laquelle celles qui font appel à l’épargne publique – c.à.d. celles qui sont cotées en bourse –, s’acquittent de cette responsabilité cruciale pour la société et pour chacun de nous.

Parlons donc… sous ! Le secteur de la vente directe, en réunion, (« Multi-level marketing ») a fait couler beaucoup d’encre – et de larmes ! –, ces derniers jours, précisément parce que les entreprises actives dans ce secteur sont, sans doute plus que d’autres, au cœur du rêve de beaucoup de « gagner des sous. » N’en déplaise à Bill Ackman, investisseur activiste à la tête de Pershing Square Capital tout n’est pas nécessairement Pyramide de Ponzi dans ce secteur. Des sociétés telles que USNA, NUS, HLF, AVP, MTEX…, mériteraient peut-être ? dans les semaines à venir, plus de considération.

Note : cette Note de marchés ne peut, ni ne doit, être considérée comme formulant, ou suggérant, le moindre conseil d’achat ou de vente de quelque produit financier que ce soit. Son seul objet est d’émettre un point de vue, et de le partager avec la communauté des investisseurs sceptiques, seuls responsables de leurs décisions.

Jean-Marie Choffray

Professeur de marketing à l’ESSEC et à l’Université de Liège

Un pacte avec le diable…

Note de marchés de Jean-Marie Choffray

Si le diable n’existe pas, il n’est pas invraisemblable, pour reprendre une expression utilisée dans un contexte différent par Jean d’Ormesson dans son dernier ouvrage, qu’il soit ! La destruction d’un vol commercial international en altitude de croisière au-dessus de l’Ukraine constitue non seulement un fait géopolitique majeur, mais bien un véritable « Pacte avec le diable », dont les conséquences pourraient rapidement échapper aux dirigeants et aux pays impliqués.

Un tel événement, impensable selon les experts, sans une convergence de moyens techniques, humains et logistiques que seuls possèdent une poignée de pays développés, ne doit rien au hasard. Il est le résultat d’une volonté politique, dont on souhaiterait qu’elle ne fût pas entièrement consciente. C’est une atteinte exceptionnelle à la souveraineté d’un pays qui semble avoir fait le choix de la voie démocratique. C’est, enfin, l’assassinat de centaines d’innocents qui n’ont, à titre personnel, aucune responsabilité dans un conflit interne et aucune capacité à en influencer le dénouement.

Le monde sort d’une situation économique historique, dont on commence aujourd’hui à voir l’issue. Après des décisions très difficiles, les Etats-Unis ont choisi de se ressourcer en se concentrant sur la régénération de leur projet de société. Ils ont aujourd’hui recouvré leur autonomie stratégique et leur indépendance financière. Leur politique économique et monétaire est tracée. L’Europe, quant à elle, a clairement fait le choix de poursuivre son intégration au prix d’une monétisation de la dette publique excessive de plusieurs de ses membres. Un choix particulièrement responsable de la part de ses autres membres ; choix qui illustre une réelle volonté commune de construire un espace politique, économique et financier respectueux de ses valeurs. Etats-Unis et Europe constituent la colonne vertébrale d’un système en phase de redéploiement dont les autres pays devraient profiter de la stabilité et des valeurs, notamment en matière de droits de l’homme, de droit à l’expression démocratique, de respect de la vie et de la liberté économique, base de toutes les libertés.

La destruction du vol Malaysia Airlines intervient donc au plus mauvais moment. Personne ne peut aujourd’hui en mesurer les conséquences. Hors d’une résolution rapide du conflit ukrainien, dont la clé est plus que jamais en Russie, une grande puissance dont l’histoire est jalonnée de réalisations et de faits exceptionnels, il est à craindre que le monde ne rentre dans une phase particulièrement trouble. L’évolution des marchés, qui constituent sans doute le meilleur baromètre des tensions géopolitiques et de la dynamique en cours, n’aura alors aucune importance par rapport aux véritables enjeux touchant, cette fois, à notre survie.

Note : cette Note de marchés ne peut, ni ne doit, être considérée comme formulant, ou suggérant, le moindre conseil d’achat ou de vente de quelque produit financier que ce soit. Son seul objet est d’émettre un point de vue, et de le partager avec la communauté des investisseurs sceptiques, seuls responsables de leurs décisions.

Jean-Marie Choffray

Professeur de marketing à l’ESSEC et à l’Université de Liège

Greed is good…

Note de marchés de Jean-Marie Choffray

« Nature smiles at the union of freedom and equality in our utopias. For freedom and equality are sworn and everlasting enemies, and when one prevails, the other dies. » (W. & A. Durant, 1968)

Dans une société Européenne qui se veut égalitaire, mais dans laquelle certains, dont nombre de nos représentants et de nos décideurs, élus ou désignés, semblent être plus « égaux » que d’autres, je risque de surprendre en clamant haut et fort que sur les marchés, et contre toute apparence : « Greed is good… »

Quels que soient les inévitables dysfonctionnements et les imperfections des marchés, ils constituent, sans aucun doute, le moins mauvais de tous les mécanismes d’évaluation des actifs financiers, industriels et commerciaux, et de transfert de leur propriété. Certes, le processus d’essai-erreur – appelé « price discovery process » –, sur lequel ils reposent peut donner lieu à d’importantes fluctuations à court terme (volatilité). Mais, ces dernières constituent, très précisément, autant d’opportunités d’intervention pour des investisseurs compétents. En fait…, c’est parce qu’ils hésitent et se trompent continuellement que les marchés financiers fonctionnent correctement ! « Investors are paid to identify and correct market discrepancies. Through their patient work and a wealth of seemingly unrelated investment decisions they actually help markets tend toward efficiency. » (Protecting Assets Under Non-Parametric Market Conditions, disponible sur Orbi).

Ainsi, gagner de l’argent en investissant, en évitant toutes formes de pratiques frauduleuses et en respectant la légalité, constitue le signe même d’un service utile aux autres. C’est une manière efficace et élégante de permettre à des entreprises de connaître la valeur de leur travail, de réduire leur coût de financement et d’associer celles et ceux qui le désirent ou le méritent à leur performance, à leur croissance et à leur développement. En un mot, à leur « Succès ». Avoir un projet personnel dans ce domaine et « réussir » ne devraient donc jamais donner naissance à un quelconque sentiment de honte… En cas de réussite, toutefois, ne pas se comporter avec dignité et un profond sens des responsabilités devrait tenir en éveil !

« Le plaisir des grands est de pouvoir faire des heureux.
Le propre de la richesse est d’être donnée libéralement.
Le propre de la puissance est de protéger. » Pascal, Pensées.

Ainsi, sur les marchés : Greed is good… as long as it is legal; as long as it is honest; as long as it is responsible; and… as long as it does not prevent you to sleep at night. Happy investing to you!

Note : cette Note de marchés ne peut, ni ne doit, être considérée comme formulant, ou suggérant, le moindre conseil d’achat ou de vente de quelque produit financier que ce soit. Son seul objet est d’émettre un point de vue, et de le partager avec la communauté des investisseurs sceptiques, seuls responsables de leurs décisions.

Jean-Marie Choffray

Professeur de marketing à l’ESSEC et à l’Université de Liège

Print, baby, print…

Note de marchés de Jean-Marie Choffray

Un graphique vaut mieux qu’un long discours ! Celui, publié par ZeroHedge.com (Source : SocGen) le 16 Juillet 2014, mérite l’attention. Il reproduit l’évolution depuis Mars 2009 de l’indice S&P 500 et du total de bilan de la Réserve Fédérale. Puisque l’action de cette dernière est théoriquement autonome, il est raisonnable de penser que l’évolution du marché lui doit beaucoup, et non l’inverse.

Le problème est que r = e/p + g pour tous ! (L’Art d’Investir Avec Internet, disponible sur Orbi) ; et que, pour justifier un investissement, r (sa rentabilité) doit être supérieur à c (son coût d’opportunité, ou coût du capital). Si ce dernier s’accroît, suite à une augmentation des taux d’intérêt ou de la prime de risque, il faudra bien que g (la croissance de la rentabilité) augmente, ou que p/e (le PER, Price to Earnings Ratio) diminue… La complexité de la situation présente est entièrement résumée dans ce dilemme : si la Réserve Fédérale augmente les taux d’intérêt (directement ou indirectement), les entreprises n’auront d’autre choix que de travailler plus et/ou mieux (accroissement de g et/ou de e), ou d’accepter une moindre valorisation par les marchés (réduction de leur p/e) et, donc, un renchérissement significatif de leur coût de financement. Deux plats à déguster… avec modération !

Pour nous, modestes investisseurs individuels, cela implique de rechercher et de trouver dans un environnement adverse, des entreprises qui réussiront à générer, à l’avenir, une croissance significative (de leur activité et/ou, surtout, de leur rentabilité). Plus que jamais, il est urgent To sit down, shut up and… think ! en faisant appel à vos Stock Screeners préférés et autres boules de cristal !

Note : cette Note de marchés ne peut, ni ne doit, être considérée comme formulant, ou suggérant, le moindre conseil d’achat ou de vente de quelque produit financier que ce soit. Son seul objet est d’émettre un point de vue, et de le partager avec la communauté des investisseurs sceptiques, seuls responsables de leurs décisions.

Jean-Marie Choffray

Professeur de marketing à l’ESSEC et à l’Université de Liège

Il faut sauver le soldat Entreprise…

Note de marchés de Jean-Marie Choffray

Si vous ne l’aviez pas remarqué, ce que nous vivons depuis plusieurs années n’est rien d’autre qu’un nouveau (?) conflit mondial, dont les différentes batailles sur les champs bancaire, industriel, monétaire, militaire (par procuration), et, demain, éducatif, intellectuel et politique, contribueront à définir l’environnement dans lequel vivront nos enfants et nos petits-enfants. Espérons qu’il sera meilleur encore que le nôtre, même si, en toute objectivité, le résultat ne dépend en fait que de nous, et donc…, de vous !

En Europe, cela fait des décennies que les politiques mises en place, tant par des gouvernements de centre-gauche, que de centre-droit – nous avons, dit-on, le sens du compromis ! –, ont détricoté le maillage économique, financier et industriel national au profit d’un devenir commun, toujours en gestation. La priorité a d’abord été mise, et sans doute à juste titre, sur l’équilibrage et le fonctionnement des institutions politiques ; sur la compatibilité et l’interconnexion des infrastructures ; et sur l’émergence et la consolidation de valeurs communes. Aujourd’hui, il est grand temps que la priorité soit enfin mise sur le moteur de l’ensemble : l’Entreprise privée.

Au risque de surprendre, voire de décevoir, une entreprise n’a pas pour seul objet de payer des impôts, d’acquitter des charges sociales, de régler la TVA, de répondre à nombre de demandes et d’injonctions administratives, de payer diverses cotisations et amendes, et de… se faire insulter par celles et ceux qui en sont généralement les premiers, et souvent même, les principaux bénéficiaires. Une entreprise est d’abord, et avant tout, un centre de regroupement de ressources : besoins à satisfaire, compétences, technologies, infrastructures et moyens financiers. A son origine, se trouve toujours un rêve, fruit de l’observation ou de la réflexion de ses fondateurs. Ce rêve, une fois conceptualisé, aboutit à la mise en place de processus opérationnels qui en constituent la partie émergée. « Au plan économique, une entreprise est un processus de génération de croissance, par la satisfaction de besoins exprimés ou latents, sous contrainte d’efficacité économique. » (Le bon management, disponible sur Orbi). Le surplus de valeur créé est réparti en contribution au bien-être collectif (impôt sur le résultat, charges sociales), en investissements (recherche et développement, acquisitions), en participation des salariés (primes, stock-options) et en rémunération du capital (dividendes, rachat d’actions). Il appartient au conseil d’administration, et à l’équipe dirigeante, de créer un environnement humain qui favorise l’épanouissement personnel, et maximise la valeur à répartir, tout en respectant les lois, textes et règlements en vigueur. Créer de la valeur économique, la répartir intelligemment, et proliférer en se renouvelant, dans le respect de la liberté des autres, constituent les dimensions clés de sa mission, et les conditions de son autonomie stratégique et de son indépendance financière.

C’est pourquoi Il faut sauver le soldat Entreprise en réservant vos investissements et votre capital – fruit de votre travail et de votre épargne –, aux seules d’entre-elles dont la croissance et la performance le justifient. C’est aussi, sans doute, la stratégie la plus efficace aujourd’hui pour contrer la démagogie, l’irresponsabilité, la médiocrité et la misère.

Note : cette Note de marchés ne peut, ni ne doit, être considérée comme formulant, ou suggérant, le moindre conseil d’achat ou de vente de quelque produit financier que ce soit. Son seul objet est d’émettre un point de vue, et de le partager avec la communauté des investisseurs sceptiques, seuls responsables de leurs décisions.

Jean-Marie Choffray

Professeur de marketing à l’ESSEC et à l’Université de Liège

Nouvelle version de SimTrade : page Ma progression et pages Discussions

Bonjour,

La version qui vient d’être mise en ligne présente deux nouvelles fonctionnalités au niveau des certificats : la page Ma progression et les pages Discussions.

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Page Ma progression

La page Ma progression vous donne en temps réel le détail de votre progression dans le certificat par formations, simulations et concours. Elle présente à la fois le détail de votre note et de votre profil de Bloom et vous indique aussi comment progresser dans le certificat.

Comment accéder à la page Ma progression ?

Où que vous soyez dans le certificat, vous pouvez accéder à la page Ma progression en cliquant sur l’icône icône de la page Ma progression dans la barre de menu du haut.

Pages Discussions : développer l’intelligence collective

Pour chaque élément du certificat (formations, simulations et concours), il est possible de commencer une discussion ou de participer à des discussions. Laisser un commentaire, poser une question, proposer une amélioration, faire part d’un bug, etc. Ces pages permettent de développer l’intelligence collective de la communauté SimTrade.

Les discussions complètent utilement le contenu proposé par SimTrade en permettant d’interagir avec les autres participants et avec l’équipe SimTrade.

Comment accéder à la page Discussions ?

Les discussions « locales » au niveau d’un élément (une formation, une simulation, un concours ou le certificat) sont accessibles à partir de la rubrique Discussions en bas du menu de gauche de chaque élément.

Notez qu’il est possible d’accéder aux discussions agrégées de tous les éléments en cliquant sur l’icône icône de la page Discussions dans la barre de menu du haut.

Tout est bon dans le cochon…

Note de marchés de Jean-Marie Choffray

« True individual freedom cannot exist without economic security and independence. People who are hungry and out of a job are the stuff of which dictatorships are made. » F. D. Roosevelt.

En cette période de grand déballage médiatique et de retour sur le passé de certains membres de l’élite politique européenne, on voit refleurir, au détour de diverses manifestations, des banderoles sur ces « Cochons de capitalistes ». Comme si le capitalisme, au sens « Free private enterprise exchange economy », cher à Milton Friedman, était seul responsable – en supposant qu’il le fut ! –, de l’état actuel du monde.

« Ô ministres intègres, conseillers vertueux, voilà votre façon de servir, serviteurs qui pillez la maison… » (Victor Hugo, Ruy Blas, 1838). Le moment est décidément bien choisi pour relire « Capitalism and freedom », sans doute le livre d’économie le plus utile aujourd’hui. Sa traduction française, éditée par Stéphane Leduc, et préfacée par André Fourçans, vous en facilitera l’accès. Paru pour la première fois en 1962, c’est un des ouvrages clés de la pensée économique. Milton Friedman, prix Nobel, y défend la liberté économique comme condition nécessaire à toute liberté politique. Il y présente sa vision du libéralisme. Son analyse et les conséquences qu’il en tire sont plus que jamais d’actualité. « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » disait Bossuet…

Ainsi, quelques « perles » à méditer :

  • « Only a crisis produces real changes… Our basic function is to develop alternatives… until the politically impossible becomes politically inevitable. »
  • « The typical state of mankind is tyranny, servitude, and misery. »
  • « Markets permit co-operation without conformity. »
  • « A society which is socialist cannot also be democratic. »
  • « History suggests that capitalism is a necessary condition for political freedom. »
  • « The role of government is to do something that the market cannot do for itself, namely, to determine, arbitrate, and enforce the rules of the game. »
  • « What we urgently need for both economic stability and growth is a reduction of government intervention not an increase. »
  • « A democratic society is impossible without a minimum degree of literacy and knowledge on the part of most citizens. »
  • « Concentrated power is not rendered harmless by the good intentions of those who create it. »
  • « The invisible hand has been more potent for progress than the visible hand for retrogression. »
  • « Free institutions offer a surer, if perhaps at times slower, route to the ends men seek than the coercive power of the state. »

Encore faut-il, bien sûr, que l’on décide de faire usage de la liberté que nous procurent les marchés… Décidément, ma grand-mère avait raison : « Tout est bon dans le cochon ! »

Note : cette Note de marchés ne peut, ni ne doit, être considérée comme formulant, ou suggérant, le moindre conseil d’achat ou de vente de quelque produit financier que ce soit. Son seul objet est d’émettre un point de vue, et de le partager avec la communauté des investisseurs sceptiques, seuls responsables de leurs décisions.

Jean-Marie Choffray

Professeur de marketing à l’ESSEC et à l’Université de Liège